🔎 Frontière entre la France et le Suriname
Introduction
| Frontière entre la France et le Suriname | |
|---|---|
| Caractéristiques | |
| Délimite |   France (Guyane)  Suriname |
| Longueur (La longueur d’un objet est la distance entre ses deux extrémités les plus…) totale | 510 km |
| Particularités | Tracé contesté (sans insistance) au niveau de la frontière (Une frontière est une ligne imaginaire séparant deux territoires, en particulier deux…) sud (Le sud est un point cardinal, opposé au nord.) |
| Historique | |
| Création | 1713 (traité d’Utrecht) |
| Tracé actuel | 1891 |
| modifier | |
La frontière franco-suriname est la frontière séparant la France — au niveau de la Guyane — et le Suriname.
Caractéristiques
La frontière franco-suriname s’étend sur 510 km, à l’ouest (L’ouest est un point cardinal, opposé à l’est. C’est la direction vers laquelle se…) de la Guyane et à l’est du Suriname.
Elle débute au nord (Le nord est un point cardinal, opposé au sud.) à l’embouchure du Maroni, au niveau de l’océan Atlantique (L’océan Atlantique est l’un des cinq océans de la Terre. Sa superficie de…) (). Elle remonte ensuite le cours du fleuve (En hydrographie francophone, un fleuve est un cours d’eau qui se jette dans la mer ou dans…) suivant une direction générale vers le sud, puis le cours du Lawa à sa confluence (La confluence d’un système de réécriture est définie comme la propriété suivante 🙂 avec le Tapanahoni ().
Au niveau de la confluence entre l’Itany et le Marouini qui produit le Lawa (), le tracé de la frontière fait l’objet (De manière générale, le mot objet (du latin objectum, 1361) désigne une entité définie dans…) d’un désaccord entre la France et le Suriname, la première estimant qu’elle remonte le cours du Litani, le second celui du Marouini.
Elle se termine au sud au point (Graphie) de trijonction Brésil – France – Suriname (} selon la position française) d’où partent la frontière entre le Brésil et le Suriname et la frontière entre le Brésil et la France.
Historique
La frontière entre les deux États a été fixée au Maroni par le traité d’Utrecht de 1713 (le Suriname était alors une colonie néerlandaise). Peu précise du fait des vastes terres inexplorées de la forêt (Une forêt ou un massif forestier est une étendue boisée, relativement dense,…) amazonienne, un arbitrage d’Alexandre III de Russie en 1891 a précisé cette limite, qui doit être entendue comme suivant le Lawa en amont de sa confluence avec le Tapanahoni.
Cet arbitrage n’a pas complètement (Le complètement ou complètement automatique, ou encore par anglicisme complétion ou…) réconcilié les deux positions, la France estimant que l’Itany constitue le cours supérieur du Lawa, tandis que les Pays-Bas (puis le Surinam) jugent que ce cours supérieur est constitué par le Marouini. Il subsiste donc une zone d’approximativement 6 000 km2 en pratique contrôlée par la France mais revendiquée — sans insistance — par le Surinam, entre les rivières Itany et Marouini.
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